Dose de bonheur

Evénement qui a pris ses habitudes sur les agendas castrais.

Attendu de tous, les journées aux fleurs donnent le top départ aux jardiniers des plus novices aux experts.

Selon l’adage des anciens, les « saints de glace » étant passés, ça y est, on peut planter.

Tous quittent le jardin du Mail bien chargé. Pour les uns, ce sera des pieds de tomates, pour les autres des fleurs pour la couleur.

Plus de 40 exposants présentent leur travail : fleurs, plants de légumes, arbustes, arbres fruitiers …

Les horticulteurs et les pépiniéristes nous conseillent pour faire de notre jardin ou de notre jardinière un petit coin de paradis.

Des animations sont aussi proposées le long des allées:

- manèges pour les plus petits,

- artisans d'art,

- dégustations à base de fleurs confectionnées par les employés de la cuisine municipale,

- conseil pour être un éco-citoyen, 

- glaces artisanales et autres friandises de fêtes foraines.

Au XVII^e siècle, un coche d'eau était un moyen de transport fluvial utilisé par les voyageurs et les marchandises. Il naviguait facilement sur les rivières et les canaux grâce à son fond plat. A l’époque, cette embarcation était tractée par des chevaux qui longeaient un chemin près la berge. 

La durée des trajets dépendait fortement du sens emprunté : le courant facilitant le sens de circulation ou au contraire ralentissant l’attelage. 

Aujourd’hui, le coche d’eau de Castres est une réplique de ces anciennes diligences fluviales, car le Miredames a vu le jour en 1990. Il respecte les anciens modèles avec son fond plat et l’utilisation du bois pour la structure. Mais plus de chevaux, c’est un moteur qui permet la navigation et le respect des horaires.

Cette croisière de 20 minutes vous fera découvrir les berges de l’Agout sous un autre angle ainsi que le pied des maisons sur l’Agout quand le Miredames vient les saluer pour faire sa manœuvre.

L'embarquement se fait soit au centre-ville, soit au parc de Gourjade pour un maximum de 60 personnes.

Les circuits ont repris du service le 01/05 jusqu'au 15/10/2015.

Des nocturnes tous les jeudis de l'été seront proposées à 20h30 en juillet et août au départ du centre ville pour une promenade au fil de l’eau sous les étoiles.

Les billets sont en vente sur le bateau : 

Trajet simple 

Plein tarif : 3€

Tarif enfant : 1.50€

Aller retour

Plein tarif : 5€

Tarif enfant : 2€

Info Coche d'eau

Le nom de Lacaune est mondialement connu grâce à la brebis du même nom : la race Lacaune. C’est la seule et unique brebis autorisée pour la fabrication du fromage du Roquefort.

Les brebis laitières pâturent sur les Monts de Lacaune qui appartiennent au territoire d’appellation « Rayon de roquefort ».

Outre la fabrication du Roquefort, ce lait permet également de produire de nombreuses spécialités fromagères : la brousse, le casse museau du Sidobre-Monts de Lacaune, le pérail ou encore la tomme.

Il y a également des fromages à base de lait de vache : Blanche d’Oc, Mont St Pierre, Raclette, Monts de Lacaune, Tome des Gavaches ou encore du beurre de baratte.

Unique centre de production des fromages des Monts de Lacaune, la laiterie FABRE est la dernière laiterie indépendante du Tarn. Elle a même la particularité de faire affiner ses fromages dans une cave plutôt originale mais surtout naturelle. La laiterie a en effet racheté un ancien tunnel SNCF désaffecté, sur la ligne ferroviaire Castres-Lacaune, pour y affiner ses fromages. 

Le dernier train a l’avoir emprunté date du mois d'août 1962, aujourd’hui ce sont les touristes qui s'y engouffrent pour le plus plaisir des yeux et des papilles.

LAITERIE FABRE FRERES : FROMAGES DES MONTS DE LACAUNE
la Buzatié
81530 VIANE

Un carillon est un instrument de musique composé d'au moins quatre cloches qui restent immobiles : c'est un marteau aussi appelé battant qui vient les frapper. Ces battants de cloches sont actionnés par le carillonneur par l’intermédiaire d'un clavier.

C’est l’un des plus anciens carillons du Midi situé dans le clocher de l’église de Notre Dame de la Platé. Il faut monter les 120 marches en colimaçon pour accéder au clavier en bois situé sous les cloches.

Des carillonneurs bénévoles se succèdent pour faire chanter les 33 cloches à coups de poing sur le clavier.

Des concerts ont lieu tous les premiers dimanches du mois de 11 h à midi, pour la Saint Jean du 20 au 24 juin à 18 h 30, pour la Fête de la Musique le 21 juin à 20h30, pour les Journées du Patrimoine (3ème W.E. de septembre) et surtout pour les Concerts du Nadalet du 17 au 23 décembre à 18h30 pour décompter les jours précédents Noël.

L'accès au clocher est libre lorsque le carillon chante. L’entrée se situe au pied du clocher, derrière l'église Notre Dame de la Platé : rue de la Platé.

Lors de la montée, il est possible d’observer le mécanisme de l’horloge du clocher ainsi que l’autre face de la coupole de l’église Notre Dame de la Platé.

Chaque année, la ville met en place un Pass Tourisme pour découvrir ses richesses à petits prix.

Le Pass est au prix de 6,50 € et ouvre les portes du Musée Goya, du Centre National et du Musée Jean Jaurès.

Il permet aussi de bénéficier de tarifs réduits au cinéma Cinémovida le Lido, au Coche d'eau, à la piscine de l'Archipel, au Golf, au Centre Équestre ou au Laser Quest.

Vous pouvez aussi découvrir le centre-ville grâce à des jeux de pistes « A la chasse aux lions » et « Des écussons dans l’Ecusson » au prix réduit de 6 € avec le Pass. Partez à la recherche de dates, de visages, d’anecdotes pour découvrir les rues castraises.

Cette carte est valable pour un adulte jusqu'au 31 mars 2016 et donne droit à une entrée par site.

Dirigez-vous vers l'Office de Tourisme de Castres pour vous la procurer ainsi qu’un plan de la ville.

Point phare de la ville de Castres, c’est incontournablement le site à visiter.

A la fois d’apparence identique dans leur organisation, ce sont leurs particularités qui créent une carte postale si colorée et donnent aujourd’hui tout son cachet à la ville.

Conservées et toujours mises en valeur par la ville, ces vieilles maisons datent du Moyen Age.

A cette époque, l’activité économique était fortement liée à l’exploitation de la rivière Agout. Elle a longtemps fait la richesse de Castres et affirmé sa vocation industrielle avec le textile.

Au XVIIe siècle les vieilles maisons sur l'Agout étaient les demeures des tisserands, teinturiers, tanneurs, chamoiseurs et parcheminiers qui travaillaient la laine, le cuir et le papier grâce aux caves s’ouvrant directement sur la rivière et sur des lavoirs.

Au fil de l’eau, une succession d’entrées voutées nous laissent percevoir des escaliers qui faisaient le lien entre la rivière et la cave.

Après avoir nettoyé et rincé les peaux dans l'Agout, les artisans les déposaient dans les cuves remplies de chaux dans les caves pour faciliter l'extraction des poils.

Puis le rez-de-chaussée de la bâtisse s'avance sur la rivière grâce au système d’encorbellement typique de l'architecture médiévale. Aujourd’hui ce sont des poutres métalliques qui soutiennent les maisons au dessus de la rivière.

Cet étage correspondait aux appartements des ouvriers puis ceux des maîtres.

Aux deux derniers étages, se trouvaient les séchoirs, souvent haut de plafond afin que les cuirs ne traînent pas par terre. Sous les toits, le deuxième séchoir largement ouvert laissait entrer la lumière et l'air.

Ces maisons, appelées aussi «la petite Venise» séduisent avec leurs façades en bois brut ou coloré, pour d’autres ce sont des briques ocres ou encore les poutres apparentes. Dès les beaux jours, les balcons et les terrasses se couvrent de fleurs. Enfin à la nuit tombée, elles se parent de nouvelles couleurs pour le plaisir des photographes.

Fiertés de Castres, on les retrouve sur de nombreux objets souvenirs. Elles ont même fait partie du maillot officiel de l’équipe de Rugby du Castres Olympique.

A chaque saison ses plaisirs, liste de petits plaisirs de printemps à compléter sans modération :

• Se lever et le soleil est déjà là.
• Rentrer chez soi et il ne fait pas encore nuit.
• Laisser le manteau au placard.
• Premier apéro en terrasse, dans le jardin, au balcon …  dehors !
• Une promenade en vélo sur le chemin des fontaines.
• Premières plantations dans le jardin ou des jardinières.
• Laisser la soupe pour la salade composée.
• Flâner sur le marché un samedi matin ensoleillé.   
• Commander un verre place Jean Jaurès.
• Découvrir les premières petites fleurs.
• Passer par les avenues et voir les arbres se parer de couleurs.
• Fêter Carnaval : déguisements, maquillages, confettis, crêpes.
• Retrouver les radis, la laitue, les asperges.
• Déambuler dans les vide-greniers.
• Mettre du vernis sur les orteils.
• Acheter un petit haut pour les premiers rayons

S’il fait vraiment très beau:

• Sortir les tongs
• S’étaler sur un transat ou dans l’herbe au parc de Gourjade
• Porter une jupe sans les collants
• Refaire des glaçons

La croustade est une des spécialités culinaires du Sud-Ouest : crostada en occitane signifie la croûte. C’est un gâteau composé d'une couche de pommes, puis garni sur le dessus avec le reste de pâte que l'on étire le plus finement possible avant de la badigeonner de beurre fondu et de saupoudrer de sucre.

Sur le dessus, un petit rond de pâte peut être découpé au centre de façon à faire une petite cheminée.

Dans le Tarn, elle est souvent fourrée de poires.

La croustade peut se consommer tiède après un rapide passage au four, ainsi elle retrouve son croustillant et libère ses arômes.

Tous les étés de mon enfance, direction Mazamet pour manger des Mazamétains.

Pas d’inquiétude, outre le nom des habitants de cette ville tarnaise, c’est aussi le nom de petits gâteaux originaires de Mazamet. Je les ai toujours connus ronds, avec une croute dorée presque caramélisée et un cœur moelleux. Encore un peu chaud pour le moment du goûter, un délice.

Ingrédients  

4 blancs d'œufs
200 g de sucre 
150 g de beurre fondu
70 g de farine
70 g d'amandes en poudre
1 sachet de sucre vanillé

Préparation

A feu doux, remuer sans s’arrêter pendant 5 minutes le sucre, les amandes, la farine et les blancs d'œufs. Ajouter le beurre et le sucre vanillé. Verser la préparation au 3/4 dans des petits moules (type financiers ou muffins). Cuire à four préchauffé à 150° (th.5) pendant 25 à 30 minutes et encore moins pour les manger.

Je revois encore ce carré orange et épais trôner au milieu de la table de la cuisine.

Dessert que me grand-mère faisait à base de courge, petit plaisir d’antan pour les anciens de nos campagnes.

Après la cuisson de la courge à la cocotte, il suffit de l’égoutter (pour mamie c'était au torchon) pour ajouter à cette «potironnade » des œufs, de la farine, du sucre et pour rehausser le goût un peu de rhum.   

Enfin on étale le mélange dans un moule rectangulaire ou sur une plaque.

Une fois cuit, on découpe ce gâteau en bande pour le déguster chaud ou froid et même pour les initiés le lendemain il serait meilleur.

Attention à ne pas confondre Lo Mesturet avec d’autres recettes très proches mais qui utilisent de la farine de maïs.

Recette pour 4 personnes :

1kg de potiron
200 gr de farine
200 gr de sucre
2 œufs
1 verre de rhum

Cette recette rustique transmise de génération en génération n'a pas de quantités précises.